Le rituel de l'ombre

Bonjour à tous !

Aujourd'hui, je vous présente un roman policier français, première enquête d'un commissaire franc-maçon, Le Rituel de l'ombre.
Ce livre a été écrit par Eric Giacometti, journaliste, et Jacques Ravenne, franc-maçon (ce qui explique sans doute la précision des informations contenues dans ce livre).

Obligé de faire équipe avec la responsable de la sécurité de l'ambassade de Rome, Antoine Marcas enquête sur des meurtres qui reproduisent la mort d'Hiram, architecte du temple de Salomon et ancêtre des francs-maçons. Ces meurtres semblent liés à  l'étude des archives maçonniques perdus lors de la seconde guerre mondiale et à la découverte d'une pierre porteuse d'un antique secret.
Cette enquête sera le point d'orgue d'un affrontement séculaire entre la franc-maçonnerie et son ennemi, la société Thulé.

Le sujet est intéressant et bien renseigné.
Mais le récit peine à avancer, et les longues explications en casse le rythme. L'intrigue ne bénéficie que de peu de rebondissements : dès les premières pages, le lecteur connait l'aboutissement du récit ainsi que le rôle et le positionnement de chaque personnage.
Il y a donc peu de suspense.

Cette lecture me laisse un sentiment d'inachevé.
J'ai bien aimé l'histoire, c'est agréable et facile à lire. Mais, je suis restée sur ma faim sur quelques points : les personnages "secondaires" auraient, selon moi, être plus poussés et la fin s'accélère mais "brusquement". C'est difficile à expliquer, mais j'ai eu l'impression en refermant le livre qu'il manquait quelque chose.
Mais cela ne m'a pas empêché de vraiment apprécier cette lecture.

A bientôt !


Dans mon infuseur :
Le Rooibos de Noël de la maison Dammann Frères.
Pas forcément de saison, mais c'est ma boisson cocooning du moment.

Le rituel de l'ombre sur Livraddict

La favorite

Bonjour à tous !

Aujourd'hui, je souhaitais vous présenter le film La Favorite de Yorgos Lanthimos.

Ce film nous présente les batailles que se livrent deux femmes pour conserver ou gagner les faveurs de la reine et à travers cela, le pouvoir. C'est une partie du règne d'Anne d'Angleterre que nous décrit ainsi le réalisateur.

J'ai beaucoup aimé ce film.
La prestation des trois actrices principales est impressionnante ( a d'ailleurs reçu l'oscar de la meilleure actrice).
Les décors sont magnifiques.
La musique est très belle et a une place importante dans le film. Elle crée une tension quasi constante qui crée une ambiance pesante et met ainsi en avant les intrigues et les jeux d'influences qui sont au cœur du film.

Les intrigues de cour sont bien montrées. L'ambition, sans borne, de certains personnages finit par nous les rendre antipathiques (Abigaël, par exemple, devient peu à peu détestable).
C'est cru, cruel et sans détours. Et parfois, cela donne lieu à des situations cocasses.
La psychologie des personnages est intéressante. J'ai eu énormément de sympathie pour le personnage de la reine Anne. Sa solitude, sa tristesse et les malheurs qu'elle a connus au cours de sa vie m'ont touchée. De plus, le réalisateur réussit à ne jamais tomber dans le mélodrame. La tristesse, le malheur... ne sont qu'évoqués, sobrement, dignement.
Le personnage de Lady Sarah, duchesse de Marlborough, est particulièrement complexe et intéressant. Petit à petit, elle laisse tomber son masque d'intrigante pour révéler le véritable et profond attachement qui la lie à la reine. Mais, pour cela, il faut attendre la fin du film et sa déchéance.

A travers les luttes d'influence "privée", c'est l'opposition politique entre les Tories et les Whigs qui émerge.

Ce film fut donc une très belle découverte, tant au niveau artistique qu'au niveau historique ; je ne connaissait absolument pas cette période de l'histoire anglaise avant d'aller voir le film.
J'ai passé un très agréable moment.

A bientôt !

L'empreinte du démon

Bonjour à tous !

Aujourd'hui, je vous présente une nouvelle lecture.
L'empreinte du démon a été écrit par Patricia Briggs et publié aux éditions Bragelonne (j'ai lu la version numérique pour ma part).

Shamera, rescapée de l'attaque du château de Finisterre, se cache dans le quartier du Purgatoire en commettant divers larcins. Ses talents de voleuse sont renforcés par sa maîtrise de la magie, don qu'elle cache à tous. C'est à cause de ces talents que Lord Kérim, le bailli des Bois du Sud, fait appel à elle pour l'aider à démasquer l'assassin qui sévit à la cour. Afin de pouvoir enquêter en toute discrétion, Sham s'installe au château en tant que maîtresse du bailli…

J'avoue avoir été très agréablement surprise, je ne pensais pas apprécier ce livre à ce point.
Les personnages sont attachants. Le récit est vivant, sans lourdeur. Aucun monologue, aucune longue description ; l'auteur distille les informations au fut et à mesure des besoins du lecteur qui dispose ainsi de toutes les informations nécessaires sur le passé des personnages ou sur l'histoire du pays.
Le ton est léger, presque humoristique.
L'auteur joue avec les clichés (la femme blonde écervelée, le triangle amoureux, le serviteur zélé…) et crée des personnages attachants et franchement drôles pour certain.
Tout cela procure une lecture plaisante et vraiment divertissante.
L'intrigue est assez simple mais bien menée. Ainsi, même si le coupable est facilement identifiable, j'ai dévoré ce roman.

Un coup de cœur imprévu.

A bientôt !


Nota Bene
J'ai découvert, peu de temps après avoir terminé ce livre, qu'il s'agissait du quatrième et dernier tome d'une série. Mais l'histoire semble indépendante, et je n'ai absolument pas suspecté au cours de ma lecture que ce roman faisait partie d'une série.


Dans ma tasse :
Un thé noir chaï de la maison de thé Palais des thés.
Une boisson chaude, épicée et un brin "piquante" ; parfaitement adaptée à l'ambiance de ce récit.

Shirley

Les sœurs Brontë.

Mr Rochester et Heathcliff….

Jane Eyre et Les Hauts de Hurlevent.

Des histoires magnifiques, des héroïnes inoubliables, la lande anglaise que je m'imaginais, moi aussi, parcourir…. Tout cela m'a fait rêvé pendant mon adolescence.

Il y a quelque temps, j'ai relu Jane Eyre.
Quelle déception !
J'ai n'ai retrouvé aucunes des émotions qui m'avaient bouleversée lorsque j'étais adolescente. Je ne suis rentrée que très difficilement dans le livre. Les descriptions m'ont parue longues et inutiles. L'histoire ne m'a pas fait vibrer. Bref, je n'ai pas apprécié cette lecture.

Mais j'ai persisté.
J'ai voulu essayer un autre roman. C'est pourquoi, je vous présente aujourd'hui Shirley, un autre roman de
Malheureusement, cette lecture ne m'a pas vraiment réconciliée avec les sœurs Brontë….

Ce livre présente les intrigues amoureuses de 4 personnages dans le Yorkshire du début du XIXème siècle :
- Shirley Keeldar, une jeune héritière.
- Caroline Hellstone, une jeune fille solitaire élevée par son oncle.
- Robert Moore, un drapier qui souhaite payer les dettes de sa famille ; amoureux de Caroline, il demande Shirley en mariage par attrait pour sa fortune.
- Louis Moore, le frère cadet de Robert, précepteur du cousin de Shirley.

Le contexte historique (les guerres napoléoniennes et les ordonnances interdisant le commerce extérieur) a une grande influence sur le destin des personnages.

Les personnages sont attachants.
Leurs histoires se croisent et s'entrecroisent pourtant, parfois, elles semblent se dérouler en parallèle, comme si il y avait 2 romans différents.

J'ai eu des difficultés à entrer dans l'intrigue et à me passionner pour le destin des personnages.
Les descriptions sont parfois longues et les interventions de l'auteur, trop nombreuses à mon gout, cassent le rythme du récit.
Cependant, à de trop rares occasions, j'ai dévoré des paragraphes entiers.

En conclusion, je dois dire que cette lecture m'a un peu déroutée. Je suis assez mitigée : certains aspects du roman m'ont plu, mais d'autres m'ont empêchée de l'apprécier.

A bientôt !


Dans ma tasse :
Un thé anglais, of course.
Big Ben, un mélange de thés noirs de la maison de thé Palais des Thés.

Ritournelle

Bonjour à tous !

Aujourd'hui, je vous présente Ritournelle, un manga de Aoi Ikebe.
Il s'agit d'un one-shot publié par les éditions Komikku en 2015.

De jeunes orphelines sont élevées dans un couvent où les jours s'écoulent dans la paix et la tranquillité. Elles n'ont de contact avec le monde extérieur qu'une fois tous les sept ans, lors d'une procession.
Beaucoup se trouvent chanceuses de vivre dans cet environnement protégé des tentations. Mais Sœur Marwena, elle, est partagée entre sa foi et les sentiments qui la lient à un jeune homme rencontré sept ans plus tôt. Elle devra faire un choix.

Les dessins de Aoi Ikebe se prêtent parfaitement à cette description des sentiments. Ils ne montrent que l'essentiel, permettant au lecteur de se concentrer sur les visages, et plus particulièrement les yeux, qui expriment les questionnements de ces femmes coupées du monde. L'histoire progresse dans les silences et les non-dits. Un geste, un regard permet au lecteur de découvrir les tourments qui assaillent le cœur de l'héroïne.
Je me suis énormément attachée à tous ces personnages. Leur histoire et leur passé sont subtilement évoqués au fil des retours en arrière.

Une grande douceur se dégage des pages de ce manga.
Bref, vous l'aurez compris, j'ai eu un vrai coup de cœur pour ce livre.

A bientôt !


Dans ma tasse :
Le thé de Noël, recette alsacienne, de la maison de thé Les Jardins de Gaïa.
Un délicieux thé noir, doux, épicé et réconfortant pour un instant cocooning parfaitement adapté à cette lecture.